Du 16 au 23 juillet 2023 – 6e édition
VOIX ENCHANTÉES
Karine Lethiec, directrice artistique
Philippe Hersant, compositeur en résidence
En partenariat avec la mairie d’Entrechaux
Concerts à Entrechaux, Le Barroux, Suzette et Vaison-la-Romaine
SOMMAIRE
PRÉSENTATION DU PROJET 3
LES ARTISTES DE LA 6e ÉDITION 2023 5
PROGRAMMATION EN UN COUP D’ŒIL 6
PROGRAMMATION DÉTAILLÉE 7
Dimanche 16 juillet 2023 7
Lundi 17 juillet 2023 7
Mardi 18 juillet 2023 7
Mercredi 19 juillet 2023 7
Jeudi 20 juillet 2023 8
Vendredi 21 juillet 2023 9
Samedi 22 juillet 2023 9
Dimanche 23 juillet 2023 9
BIOGRAPHIES DES ARTISTES 10
Philippe Hersant, compositeur 10
Karine Lethiec, alto, directrice artistique et professeur de musique de chambre 10
Coline Infante, chanteuse soprano, médiatrice et animation d’ateliers chant participatifs 11
Delphine Benhamou, harpe 12
Yardani Torres Maiani, violon 12
Valentin Seignez-Bacquet, violon 13
Natalie Forthomme, violoncelle 13
Hélène Bernardy, professeur de chant 14
Walter Grimmer, pédagogue 14
Noëlle Châtelet, récitante 15
LES JEUNES TALENTS 15
Earlene Massonneau, violon – Quatuor ArsMundi 15
Lucile Dugué, violon – Quatuor ArsMundi 16
Simon Pierron-Sochacki, alto – Quatuor ArsMundi 16
Aurore Alix, violoncelle – Quatuor ArsMundi 16
Dora Koç, violon 17
Ayaka Ishiwatari, violon 17
Léa Paci, alto 18
Corentin Jadé, contrebasse 18
L’ÉQUIPE – CONTACTS 19
PRÉSENTATION DU PROJET
Le festival & Académie Jeunes Talents Autour du Ventoux s’inscrit depuis 2017 dans des valeurs de partage de la musique d’hier et d’aujourd’hui, pour tous les publics, avec qualité et excellence autant que convivialité et accessibilité. La 6e édition se tiendra du 16 au 23 juillet et sera placée sous le signe de la voix !
La voix qui chante, raconte, transmet, accompagne, partage, fait le lien… Du souffle initial vers les mythes anciens et les civilisations passées jusqu’au monde d’aujourd’hui qui s’en inspire, le chant traduit l’émotion humaine dans ce qu’elle a de plus profond et d’essentiel face à l’existence.
Mélodies, légendes, chansons, incantations, aphorismes et airs d’opéras sont au cœur de cette programmation avec la présence de la jeune et pétillante soprano et médiatrice nîmoise Coline Infante qui propose en parallèle à des concerts des ateliers participatifs autour du chant pendant toute la semaine, pour tout public, en vue d’une restitution finale partagée pendant le concert de clôture du festival.
Le festival met également en place un partenariat avec l’académie de chant de la soprano Hélène Bernardy, résidente à Suzette en parallèle à ses activités de professeur au Luxembourg. Active sur les scènes internationales autant qu’à Avignon, elle fera profiter le public de ses cours de chant à des étudiants qui rejoindront les Jeunes Talents du festival lors du concert de clôture.
Ce projet se construit sur la base du nouveau concept de Festival & Académie Jeunes Talents initié depuis 2022 qui offre la possibilité à des étudiants des conservatoires supérieurs nationaux et européens de se produire dans un cadre professionnel, qui leur tend la main et leur fait confiance, dans un esprit de transmission par le partage sur scène. 8 Jeunes Talents issus du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon sont invités à se produire en musique de chambre, en soliste et en ensemble partagé pendant toute la semaine ; le projet est mené en partenariat avec NSKA – Netherlands String Quartet Academy (Marc Danel, directeur artistique).
Ils partageront la scène avec notamment la magnifique harpiste Delphine Benhamou qui présentera toute la semaine un répertoire diversifié en soliste et en musique de chambre.
Cette édition accueille le talentueux violoniste Yardani Torres Maiani, pilier du festival depuis sa création et ardent diffuseur de projets musicaux dans la région. Il partagera des concerts avec deux autres artistes de la région : la violoncelliste Natalie Forthomme, concertiste et professeure dans les conservatoires d’Avignon et d’Arles ainsi que le jeune violoniste Valentin Seignez-Bacquet. Dans le cadre de cet esprit de transmission et de rencontres intergénérationnelles, le festival s’associe avec le grand pédagogue Walter Grimmer, violoncelliste et professeur de musique de chambre jusqu’en 2002 dans la prestigieuse Musikhochschule de Zurich et actuellement résident à Malaucène.
L’édition 2023 accueille la romancière Noëlle Châtelet, installée également dans la région, auteure d’ouvrages littéraires traduits dans une vingtaine de langues, adaptés pour le théâtre, la télévision et le cinéma. Soucieuse de développer de nouvelles formes de création, Noëlle Châtelet privilégie désormais le « compagnonnage » et offre sa plume à des sujets et des partenaires divers dont la musique occupe une place de choix. Elle partagera sa voix avec les musiciens du festival.
Fidèle à sa mission de regards croisés entre tradition et création, le festival propose depuis 2017 un voyage musical associant le grand répertoire classique à la présence d’un compositeur d’aujourd’hui. En 2023, le festival accueille le compositeur français Philippe Hersant, créateur inspiré par la Mémoire et les Mots, largement reconnu dans le monde musical, qui s’est vu décerner de nombreuses distinctions : Grand Prix musical de la Ville de Paris, Grand Prix SACEM de la musique symphonique, Grand Prix Lycéen des Compositeurs, trois Victoires de la Musique Classique… Il est invité à venir « se poser » pendant une semaine et à faire découvrir son univers artistique au public et aux Jeunes Talents par des œuvres programmées à chaque concert et présentées avec des « clés d’écoute » et une création écrite spécialement pour le festival.
Ces temps d’échange, rencontres et répétitions publiques, permettront de faire entrer le public au cœur de la démarche de création, pour se rapprocher de cette alchimie mystérieuse avec émotion et émerveillement, pour que cet acte de l’écriture soit relié au geste instrumental, du signe sur la partition au sens, dans un souhait de partage et de liens entre passé et présent. Le festival lui commande pour cet été une création originale pour soprano et harpe d’après l’Hymne hourrite à la Déesse Nikkal, la plus ancienne chanson du monde.
Depuis 2022, le festival est ancré dans la commune d’Entrechaux, soutenu par l’association culturelle Intercallis et l’équipe municipale qui met à disposition des espaces de travail et a surtout la particularité que ses habitants ouvrent leurs portes aux artistes en les logeant bénévolement, créant ainsi une dynamique d’échange et de découverte mutuelle, tous étant partie prenante de l’aventure musicale partagée.
Le festival est en partenariat avec d’autres communes et propose aussi des concerts au sein de lieux patrimoniaux d’exception, le château du Barroux, l’église romane de Suzette entre Mont Ventoux et dentelles de Montmirail, la cathédrale de la cité médiévale de Vaison-la-Romaine.
Toute l’équipe du festival souhaite proposer une belle semaine où chacun peut écouter et s’écouter, dialoguer, découvrir, s’émerveiller, respirer, chanter, où chacun a sa place, en venant à des concerts mais aussi à des répétitions ouvertes au public, des ateliers participatifs, des rencontres avec le compositeur et les artistes qui font de cette semaine musicale un moment de partage avec les habitants et les vacanciers dans un esprit d’accessibilité et de convivialité.
Karine Lethiec
Directrice artistique du festival
LES ARTISTES DE LA 6e ÉDITION 2023
Et les étudiants chanteurs d’Hélène Bernardy dont Kenny Ferreira et Marion Bauwens
Les Jeunes Talents 2023
En partenariat avec NSKA – Netherlands String Quartet Academy (Marc Danel, directeur artistique) pour la venue du quatuor ArsMundi
Les Jeunes Talents sont tous étudiants du CNSM de Lyon
Les Marraines du festival
Graciane Finzi, compositrice et
Debora Waldman cheffe de l’Orchestre National d’Avignon Provence
PROGRAMMATION EN UN COUP D’ŒIL
Dimanche 16 juillet 2023
Soirée d’ouverture du festival – Entrechaux – Jardin du presbytère – 20h
Lundi 17 juillet 2023
Concert Voyage au cœur du violon – Suzette – Église – 20h
Mardi 18 juillet 2023
Rencontre-Atelier avec le compositeur Philippe Hersant – Entrechaux – Salle polyvalente – 18h
Mercredi 19 juillet 2023
Concert au marché nocturne – Entrechaux – Jardin du Presbytère – 20h30
Jeudi 20 juillet 2023
Balade musicale au Château du Barroux – À partir de 18h30
Concert Por que Llorax – 19h
Musique et Mots – 20h
Concert MUSICoMAN – 21h
Vendredi 21 juillet 2023
Concert Musique et Muses – Entrechaux – Église – 18h
Samedi 22 juillet 2023
Concert Sacré et Profane – Vaison-la-Romaine – Cathédrale de la cité médiévale – 18h
Dimanche 23 juillet 2023
Concert Les Quatre Saisons – Entrechaux – Salle polyvalente – 18h
Et toute la semaine, des ateliers participatifs autour de la voix, des répétitions et cours publics, des rencontres et des présentations « clés d’écoute » …
Et une exposition photos proposée par le photographe Manuel Gouthière, co-fondateur du festival, « clin d’œil » aux éditions précédentes.
PROGRAMMATION DÉTAILLÉE
Dimanche 16 juillet 2023
– Soirée d’ouverture du festival – Entrechaux – Jardin du presbytère – 20h
Un moment convivial pour présenter les artistes du festival et les festivités de la semaine à travers des moments musicaux et réunir les bénévoles, parrains et marraines des Jeunes talents et les partenaires autour d’un pot partagé.
Lundi 17 juillet 2023
– Rencontre-Atelier participatif autour de la harpe et du chant – Entrechaux – Matinée
– Concert Voyage au cœur du violon – Suzette – Église – 20h
Avec Yardani Torres Maiani, violon et Valentin Seignez-Bacquet, violon / jeune artiste de la Région
Un programme éclectique proposé par 2 musiciens à la croisée des cultures classiques et populaires, construit autour des Chants du Sud du compositeur en résidence Philippe Hersant, inspirés librement de musiques traditionnelles du bassin méditerranéen, turque, algérienne, séfarade, d’Europe centrale, et des Balkans, mis en regard du grand répertoire baroque et classique jusqu’à nos jours écrit pour cet instrument virtuose.
Johann Vierdanck, Capriccio pour 2 violons
Jean-Pierre Guignon, Folies d’Espagne opus 9 pour 2 violons
Philippe Hersant, Chants du sud pour violon solo
Sergueï Prokofiev, Sonate pour 2 violons opus 56
Dick Kattenburg, Escapades pour 2 violons
Yardani Torres Maiani, 3 falsetas pour 2 violons
Mardi 18 juillet 2023
– Atelier chant participatif avec Coline Infante – Entrechaux – Matinée
– Rencontre-Atelier avec le compositeur Philippe Hersant – Entrechaux – Salle polyvalente – 18h
De l’écriture au geste instrumental, du signe sur la partition au sens, de l’artiste au public, composer, écrire de la musique, c’est toute une alchimie mystérieuse qui permet de se rapprocher de ce que veut dire créer aujourd’hui.
Diffusion d’extraits de son opéra Les éclairs d’après Jean Echenoz créé à l’opéra-comique.
Atelier autour de ses Caprices-Aphorismes avec les Jeunes Talents
Découverte en avant-première de sa création pour le festival d’après la plus ancienne chanson du monde
Interprétation de son quatuor n°6 par les Jeunes Talents / quatuor ArsMundi
Mercredi 19 juillet 2023
– A la découverte du Conte fantastique d’André Caplet pour harpe et cordes d’après Le masque de la mort rouge d’Edgar Poe (interprété par le quatuor ArsMundi et Delphine Benhamou)
par Walter Grimmer – Entrechaux – matinée
– Atelier chant participatif avec Coline Infante – Entrechaux
– Cours public de chant avec Hélène Bernardy et ses élèves – Entrechaux
– Concert au marché nocturne – Entrechaux – Jardin du Presbytère – 20h30
Animations musicales-mises en bouche des concerts du festival et présentations des instruments – Autour des cordes, soprano et harpe
Jeudi 20 juillet 2023
– Atelier chant participatif avec Coline Infante – Entrechaux – Matinée
– Balade musicale au Château du Barroux – À partir de 18h30
Animations musicales en continu dans l’ensemble des espaces du château et 3 concerts dans la salle des Arcades
– Concert Por que Llorax – Salle des Arcades – 19h (durée 45 minutes)
Avec Yardani Torres Maiani, violon ; Natalie Forthomme, violoncelle ; Delphine Benhamou, harpe et Coline Infante, soprano.
Autour du duo du compositeur en résidence Philippe Hersant Por Que Llorax, d’inspiration sépharade, un voyage musical aux couleurs multiples où les voix se mêlent, pleurent, chantent et dansent.
Philippe Hersant, Por Que Llorax pour violon et violoncelle
Maurice Ravel, sonate pour violon et violoncelle (extrait)
Philippe Hersant, Choral pour violoncelle et harpe
Jules Massenet, Élégie pour voix, violoncelle et harpe
Et surprises avec l’ensemble des musiciens….
– Musique et Mots – Salle des Arcades – 20h (durée 45 minutes)
Avec
Noëlle Châtelet, récitante
Delphine Benhamou, harpe, Coline Infante, soprano
Quatuor ArsMundi : Earlene Massonneau, violon ; Lucile Dugué, violon ; Simon Pierron-Sochacki, alto ; Aurore Alix, violoncelle
Et Dora Koç, violon ; Ayaka Ishiwatari, violon ; Léa Paci, alto et Corentin Jadé, contrebasse
André Caplet, Conte fantastique d’après Le masque de la mort rouge d’Edgar Poe pour harpe et cordes
Philippe Hersant, Caprices – duos pour cordes d’après les Aphorismes de Franz Kafka
Mélodies françaises pour soprano et cordes
– Concert MUSICoMAN – Salle des Arcades – 21h (durée 40 minutes)
Avec Karine Lethiec, alto et Delphine Benhamou, harpe / Nouveau programme de l’Ensemble Calliopée
MUSICoMAN est une création musicale audiovisuelle inspirée des collections du Musée d’Archéologie Nationale en tant que lieu protecteur de l’histoire, écrin des origines, du patrimoine de l’humanité, à travers une mise en valeur par la musique d’objets emblématiques et symboliques de ses collections et de ses espaces.
Cinq artistes contemporains, Graciane Finzi, Benoît Menut, Philippe Hersant, Kryštof Mařatka et Philippe Schœller, portent un regard sur l’archéologie à travers des créations autour de l’alto, commandes de l’Ensemble Calliopée. Ils créent – chacun à leur manière – une œuvre musicale, en écho à ces objets des premiers êtres de l’humanité, tissant ainsi un lien entre ce monde des hommes et femmes d’il y a 10 000 à 40 000 ans et nous.
Programme accompagné d’un support de vidéo qui plonge le public dans l’univers visuel du MAN, en regard de l’expérience d’écoute.
Claude Debussy, La fille aux cheveux de lin pour alto et harpe
Philippe Hersant, Archaios pour alto – Hommage à la Dame de Brassempouy (-30 000 ans)
Graciane Finzi, Les trois âges de la vie pour alto – Hommage au propulseur sculpté (-15 000 ans)
Benoît Menut, Ar Men pour alto, extraits – Hommage à la dalle gravée de Saint-Bélec (-2 000 ans av. J.-C.)
Philippe Schœller, Alliage d’Airain II pour alto et harpe – Hommage aux collections de l’âge du Bronze (-2 300/-800 av. J.-C.)
Claude Debussy, Épigraphes antiques, extraits pour harpe
Kryštof Mařatka, Altotem, Musique Archaïque Nocturne pour alto avec accompagnement de harpe
Claude Debussy, Clair de lune pour alto et harpe
Vendredi 21 juillet 2023
– Cours public de chant avec Hélène Bernardy et ses élèves – Entrechaux
– Concert Musique et Muses – Entrechaux – Église – 18h
Avec Coline Infante, soprano et Delphine Benhamou, harpe et Karine Lethiec, alto et présentations
Un voyage dans le temps, aux origines de la musique où les muses, les déesses et les nymphes inspirent les créateurs de musique, depuis les scribes de Mésopotamie 13 siècles avant J.-C. jusqu’aux compositeurs français épris de l’Antiquité comme Debussy et Ravel. Une occasion unique d’entendre l’Hymne à Apollon, premier chant grec et la plus vieille chanson du monde, gravée dans une tablette d’argile il y a plus de 3000 ans au Proche Orient, avec une mise en regard exceptionnelle du compositeur Philippe Hersant, en création pour le festival.
Hymne à Apollon harmonisé par Gabriel Fauré / IIe siècle avant J.-C. / 1893
Épitaphe de Seikilos / Ier siècle après J.-C.
Christoph Willibald Gluck, Mélodie d’Orphée
Claude Debussy,
Chansons de Bilitis – La Flûte de Pan
Épigraphes antiques – Pour invoquer Dieu Pan
Maurice Ravel, Cinq Mélodies populaires grecques pour soprano et harpe
L’Hymne hourrite à la Déesse Nikkal (Version Anne Draffkorn Kilmer / 1972 ; Raoul Vitale / 1982 ; Richard Dumbrill / 1998)
Graciane Finzi, Nikkal – d’après l’Hymne hourrite à la Déesse Nikkal / 2021
Philippe Schœller, Duo Nikkal – d’après l’Hymne hourrite à la Déesse Nikkal / 2021
Philippe Hersant, Création pour soprano et harpe d’après l’Hymne hourrite à la Déesse Nikkal / 2023
Samedi 22 juillet 2023
– Concert Sacré et Profane – Vaison-la-Romaine – Cathédrale de la cité médiévale – 18h
Claude Debussy, Danses sacrée et profane pour harpe et ensemble à cordes
Max Bruch, Octuor pour 4 violons, 2 altos, violoncelle et contrebasse.
Philippe Hersant, Une vision d’Hildegarde pour violon solo et ensemble à cordes
Airs d’opéra pour soprano et ensemble à cordes
Avec Yardani Torres Maiani, violon ; Delphine Benhamou, harpe ; Coline Infante, soprano
Les Jeunes Talents : Quatuor ArsMundi : Earlene Massonneau, violon ; Lucile Dugué, violon ; Simon Pierron-Sochacki, alto ; Aurore Alix, violoncelle
Et Dora Koç, violon ; Ayaka Ishiwatari, violon ; Léa Paci, alto et Corentin Jadé, contrebasse
Dimanche 23 juillet 2023
– Concert Les Quatre Saisons – Entrechaux – Salle polyvalente – 18h
Antonio Vivaldi, Les 4 Saisons, concertos pour violon et ensemble à cordes
Philippe Hersant, 3 hymnes primitifs pour soprano, harpe et cordes, d’après Stèles de Victor Segalen
Airs d’opéra avec chanteurs et ensemble à cordes
Avec Coline Infante et les chanteurs de la classe de chant d’Hélène Bernardy
Et les participants aux ateliers de chant pendant la semaine
Delphine Benhamou, harpe
Noëlle Châtelet, récitante
Les Jeunes Talents : Quatuor ArsMundi : Earlene Massonneau, violon ; Lucile Dugué, violon ; Simon Pierron-Sochacki, alto ; Aurore Alix, violoncelle
Et Dora Koç, violon ; Ayaka Ishiwatari, violon ; Léa Paci, alto et Corentin Jadé, contrebasse
BIOGRAPHIES DES ARTISTES
Philippe Hersant, compositeur
Né à Rome en 1948, il vit et travaille à Paris.
Après ses études musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il a été l’élève en composition d’André Jolivet, il a été boursier de la Casa Velasquez de 1970 à 1972 puis de la Villa Médicis de 1978 à 1980.
« Philippe Hersant revient toujours sur la question de la mémoire, mémoire proche, lointaine, voilée, ressassée, quasiment obsessionnelle (…) La musique s’élabore pour lui autour d’images sonores mais aussi d’images mentales et même d’images musicales, c’est-à-dire de citations. Il accorde ainsi volontiers à ses idées musicales une valeur sémantique, soit parce qu’elles fonctionnent avec un texte, soit parce qu’il s’agit de musiques de scène ou de film. Dans toutes ces situations de correspondances privilégiées avec d’autres arts, Philippe Hersant travaille à une puissance d’évocation qu’il sait d’ailleurs remarquablement faire naître de la musique pure tout simplement. » – Béatrice Ramaut-Chevassus
Son catalogue est riche de plus d’une centaine d’œuvres pour des formations très diverses : chœur, orchestre, musique instrumentale soliste, musique de chambre, des opéras : Le Château des Carpathes (commande de Radio France), Le Moine noir (commande de l’Opéra de Leipzig), une musique de ballet pour l’Opéra de Paris, Wuthering Heights, des Vêpres de la Vierge commandées par Notre-Dame de Paris, un opéra choral, Tristia, commandé par Teodor Currentzis et l’Opéra de Perm en Russie avec des reprises à Vienne, Berlin, Hambourg, Moscou, Saint-Pétersbourg, Baden-Baden, Athènes, Lucerne. Plus récemment, Philippe Hersant a dévoilé son nouvel opéra Les Éclairs (sur un livret de Jean Echenoz), à l’Opéra – Comique en novembre 2021.
Largement reconnu dans le monde musical, il s’est vu décerner de nombreuses distinctions : Grand Prix musical de la Ville de Paris, Grand Prix SACEM de la musique symphonique, Grand Prix de la Fondation Del Duca, Grand Prix Lycéen des Compositeurs, Prix Musique décerné par la SACD, trois Victoires de la Musique Classique …
https://philippehersant.fr/
Karine Lethiec, alto, directrice artistique et professeur de musique de chambre
Coordination et présentations des concerts
Artiste éclectique et passionnée, Karine Lethiec est aujourd’hui reconnue pour son exigence et son ouverture artistique qui lui donnent une place de choix parmi les musiciens recherchés, notamment pour son expertise comme interprète concertiste et sa conception de programmes et projets interdisciplinaires tissant des liens entre Musique, Beaux-Arts, Histoire, Archéologie et Sciences. Très attachée à la transmission sous toutes ses formes, elle est engagée dans différents projets culturels et pédagogiques, la démocratisation de la musique par la médiation et l’éducation artistique adaptée à tous les publics, l’insertion professionnelle des Jeunes Talents et la création d’aujourd’hui.
Elle assure la direction artistique de différentes manifestations et festivals, dont le Festival Amadeus à Genève de 2004 à 2009, Les Rencontres de Saint-Cézaire de 2001 à 2021, depuis 2022 le Festival & Académie Jeunes Talents Autour du Ventoux (Région Sud).
Elle est professeur d’alto au Conservatoire de la Ville de Paris, participe à des émissions radiophoniques, conférences et tables rondes, engagée dans des projets en lien avec l’autisme (Chorale des Vives Voix), partenaire du projet pédagogique La main à la pâte du Prix Nobel feu Georges Charpak (de 2000 à 2010). Avec son ami l’astrophysicien Hubert Reeves, elle a conçu et interprété des spectacles comme Cosmophonies ou Mozart et les étoiles qui allient Musique, Astronomie, Nature et protection de la planète (actuellement disponible en version avec vidéos). Elle est actuellement engagée dans le collectif AST21-Costel Subran (Arts, Sciences et Technologie) aux côtés de l’astrophysicien Jean Audouze.
Dernièrement, elle a créé de nouveaux programmes musicaux : CosmoSono – Les ondes gravitationnelles, échos de nos origines avec l’astrophysicien Peter Wolf, Musique et Muses – La plus vieille chanson du monde et Une Pierre raconte – Hommage à la dalle ornée de Saint-Bélec, tous disponibles en diffusion live et sur YouTube en version audiovisuelle. Le nouveau projet MUSICoMAN mêlant archéologie et création sortira en 2023 en version audiovisuelle et live.
Directrice artistique et altiste de l’Ensemble Calliopée depuis 1999, elle propose une programmation à géométrie variable de 2 à 15 musiciens, la démarche est avant tout de transmettre le goût pour les œuvres du patrimoine musical et la curiosité pour la création d’aujourd’hui, en travaillant au contact direct de compositeurs et compositrices avec un regard élargi au contexte artistique, historique ou scientifique comme aux questionnements contemporains.
Elle met en œuvre des projets artistiques et pédagogiques dans le cadre de partenariats sur le moyen ou le long terme avec des institutions originales, des équipes et des publics diversifiés : au Centre culturel tchèque de Paris de 2000 à 2010, au musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux entre 2011 et 2018, à l’Université d’Orléans de 2017 à 2019, à la Fondation des États-Unis depuis 2017, au musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye depuis 2018.
Ses voyages musicaux l’ont conduite dans des salles et festivals prestigieux de Paris à Tokyo en passant par Prague, Athènes, New-York et Séoul… et de Mozart (intégrale des quintettes de Mozart en disque avec le quatuor Stradivari) à la création contemporaine (plus d’une centaine de créations).
Karine Lethiec défend la musique d’aujourd’hui en commandant et interprétant des œuvres de Betsy Jolas, Thierry Pécou, Philippe Schœller, Benoît Menut, Philippe Hersant, Kryštof Mařatka (elle a enregistré́ son concerto Astrophonia avec l’Orchestre philharmonique de Radio-France (France Musique) et un CD OrigINnovation est sorti chez Arion en avril 2018 autour de Kryštof Mařatka), Graciane Finzi (CD Monographique paru chez ARION en novembre 2021).
Née dans une famille de musiciens, Karine Lethiec commence très jeune la musique et est diplômée en violon et alto des Conservatoires supérieurs européens, formée aux CNSM- conservatoires supérieurs de Lyon et Paris (1er Prix de violon et cycle de perfectionnement de quatuor à cordes), Genève (1er Prix de virtuosité), elle reçoit à l’alto l’enseignement du maître Hatto Beyerle (fondateur du quatuor Alban Berg) et de Hartmut Rohde, et est diplômée du Konzert Exam de la Hochschule de Bern. Elle se perfectionne aux USA au Ravinia Steans Music Institute for young Artists à Chicago et est lauréate de plusieurs concours, 1er Prix du Concours de Greensboro (USA), prix spécial du jury au Concours international d’alto Tertis 2000 (GB), Fondation Natexis-Banque Populaire.
Karine Lethiec joue un alto Sympertus Niggel de 1777.
Coline Infante, chanteuse soprano, médiatrice et animation d’ateliers chant participatifs
Elle est diplômée en musicologie du Conservatoire National Supérieur de Musique et de l’Université du Michigan aux États-Unis ainsi qu’en chant qu’elle a étudié à la Royal Academy of Music de Londres.
Curieuse d’explorer tous les répertoires, Coline Infante se produit régulièrement en oratorio, mais également dans des rôles d’opéras et se confronte régulièrement au répertoire contemporain en travaillant chaque année avec de jeunes compositeurs lors de l’Académie des Écoles d’Art américaines de Fontainebleau ou en créant des œuvres de Bruno Coulais, Benoît Menut, Omar Yagoubi, Philippe Schœller, Philippe Hersant…
En parallèle, souhaitant toujours mêler ses deux profils, elle collabore avec des ensembles comme l’Ensemble Calliopée avec lequel elle crée des visites musicales dans le cadre d’une résidence au Château de Saint-Germain-en-Laye, le Collectif Fractales et prête sa plume pour la rédaction de notes de programme pour l’Orchestre de Montpellier, la Philharmonie, le musée de l’Armée… Elle est également appelée régulièrement en France et à l’étranger pour présenter des concerts à l’Auditorium de Radio France, à la Salle Cortot, Théâtre des Champs Élysées, au Théâtre 13, à la Philharmonie de Paris, à la Cité de la musique, au Théâtre du Châtelet, à la Philharmonie du Luxembourg, Festival Meet in Galilée en Israël, Festival de Radio France à Montpellier… Et met en place différentes médiations et ateliers aux côtés de grands orchestres comme l’Orchestre de Paris et l’Orchestre de Chambre de Paris afin de rendre toujours plus accessible la musique classique et contemporaine.
Elle a notamment collaboré auprès de Radio France pour la mise en place de la plateforme numérique Vox, ma chorale interactive, autour du chant choral. Très intéressée par les médias, Coline a plusieurs fois participé à la programmation de l’émission radiophonique des Simultans du Festival du Printemps des Arts de Monte-Carlo et participe régulièrement à des émissions musicales sur la chaine de télévision Via Grand Paris. Elle intervient régulièrement au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris auprès des étudiants, dans le cadre des Aspects Pratiques du Métier et dans le cadre de la formation au Diplôme d’État, afin de les sensibiliser à la médiation et son intégration dans leur pratique musicale.
Depuis 2021, elle est en charge de la programmation des conférences musicologiques et des avant-concerts à la Philharmonie de Paris.
Delphine Benhamou, harpe
Diplômée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, elle est régulièrement invitée par de nombreux orchestres nationaux (Orchestre de l’Opéra National de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio-France, ainsi que les orchestres symphoniques de Lyon, Nancy, Bordeaux-Aquitaine, Strasbourg, Metz, Rennes…) et Festivals (Festival des Forêts, Festival Normandie impressionniste, Entrecasteaux…) dans des répertoires classiques, lyriques, ou contemporains.
En récital et musique de chambre, on a pu l’écouter en concert Carte blanche au musée de l’Orangerie de Paris dans un programme Debussy et Ravel, à Casablanca en duo avec la cithariste Souad Chawki, avec le quatuor Voce, en trio flûte, alto et harpe avec Silvia Careddu et Natalia Tchitch… Avec la soprano Maïlys de Villoutreys, elle forme depuis 2012 le duo Asturiana. Passionnée d’enseignement, titulaire du Certificat d’Aptitude de harpe et musique de chambre, Delphine enseigne au Conservatoire du 14e arrondissement à Paris.
Elle a créé la classe de harpe au sein du projet DEMOS (Dispositif d’Éducation Musicale et Orchestrale à vocation Sociale) porté par la Philharmonie de Paris et a également le plaisir de figurer parmi les professeurs de l’Académie de Belle-Ile-en-Mer.
Yardani Torres Maiani, violon
Violoniste et compositeur, il nait en Andalousie en 1988. Il commence ses études de musique sur la Costa del Sol puis au conservatoire de Malaga puis grandit dans ce haut-lieu des musiques gitanes que sont les Saintes-Maries-de-la-Mer. Après avoir obtenu son diplôme d’études musicales au conservatoire d’Avignon, il étudie avec Gunars Larsens à la Haute École de musique de Lausanne où il obtient le diplôme de Bachelor. En 2008 il étudie à la Menuhin Academy, où il reçoit les conseils d’Alberto Lysy et Bogdan Zvoristeanu notamment. Il suit ensuite l’enseignement du violon auprès de Marie-Annick Nicolas au Conservatoire de Genève où il obtient le diplôme de Master of Arts en interprétation musicale en 2011. La même année, il remporte le prix Henryk Szeryng. “Voyageur en musique” selon ses propres mots, il a joué depuis dans de nombreuses salles et festivals en France et à l’étranger ainsi que collaboré avec de nombreux artistes. Si comme violoniste il s’inscrit incontestablement dans la jeune génération d’élite de l’école française, Yardani Torres Maiani est pour autant bien plus qu’un soliste brillant. Musicien curieux, en recherche perpétuelle, il compose et expérimente avec la même passion pour son instrument fétiche que celle qui le mène dans l’exploration des grandes pages de Bach, Paganini, Enesco, Piazzolla … Cette singularité prend source dans une tradition familiale foisonnante, aux affluents du flamenco et des musiques classiques. Ses créations à la verve lyrique, aux atmosphères aériennes et exaltées révèlent une signature, où les accents flamenco ne sont que le prétexte, l’entrée en matière d’un véritable imaginaire musical. En 2019, après avoir mené et participé à différents projets Yardani Torres Maiani sort un premier opus de compositions originales pour sextet, intitulé Asteria, la Nuit étoilée, sur le label Harmonia Mundi. Le projet Asteria réunit six musiciens (violons, violoncelle, contrebasse, clavecin et guitare électrique), pour interpréter un flamenco réinventé avec des outils compositionnels d’avantage issus de la musique classique.
Valentin Seignez-Bacquet, violon
Né en 2000, il a commencé le violon à l’âge de 7 ans au conservatoire d’Avignon où il obtient son Diplôme d’Études Musicales au CRR d’Avignon en 2015. Valentin a déjà réalisé plusieurs concerts avec Hugues Aufray, Didier Lockwood ou encore Michel Loeb dans les plus prestigieuses salles parisiennes au sein de l’orchestre des Petites Mains Symphoniques, Valentin est professeur de violon au sein de cet orchestre depuis 2019.
En 2016, il entre à l’unanimité au CNSMD de Lyon dans la classe de Marianne Piketty et obtient sa licence de musicien interprète en 2019. Depuis 2021, Valentin est titulaire d’un master de musicien interprète, obtenu avec la mention très bien.
Valentin se produit régulièrement dans divers orchestres et petits ensembles de la région Sud, dans des répertoires variés allant de Bach à Piazzolla. Il s’est produit en concert avec des artistes de renommée comme Walter Grimmer, Jean-Pierre Lecaudey, Juan Jo Mosalini, Juan José Mosalini, Gustavo Beytelmann, Victor Hugo Villena ou encore l’ensemble baroque Café Zimmermann.
Natalie Forthomme, violoncelle
Elle débute le violoncelle en Belgique à l’âge de 6 ans avec J-M. Gilissen, puis M. Münster. A 14 ans, sa rencontre avec Hélène Dautry au CRR de Lille est déterminante. Elle rejoint la classe de David Cohen à 15 ans au Conservatoire Royal de Mons (BE) où elle se produit en soliste avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, interprétant notamment les Variations Rococo de Tchaïkovski. Les multiples récompenses qu’elle reçoit lors des concours nationaux et internationaux révèlent au-delà de ses qualités de violoncelliste et chambriste, un véritable sens artistique.
En parallèle à ses études, elle prend part à plusieurs ensembles de chambre abordant des œuvres allant du répertoire Baroque au Contemporain (Connesson, Hersant, Finzi, Fafchamps, Vasks, Sollima…). A 19 ans, Natalie rencontre Marie Hallynck dont elle suit l’enseignement durant 3 ans au Conservatoire Royal de Bruxelles à l’issue duquel lui sont attribués la “Grande Distinction” et le Prix du Patrimoine. Elle participe à des rencontres musicales avec des maîtres tels que Justus Grim, Guy Danel, Jean-Bernard Pommier, Gautier Capuçon, Gary Hoffman et Henri Demarquette.
Après avoir travaillé à l’Orchestre National de Belgique, elle s’installe dans le sud de la France et développe des activités de concertiste et de pédagogue au CRR d’Avignon ainsi qu’au Conservatoire du pays d’Arles où elle enseigne le Violoncelle depuis 2017. En musique de chambre, elle s’est produite avec le violoniste Philippe Graffin, l’altiste Toby Hoffman, la pianiste Laure Favre-Kahn, la violoncelliste Marie Hallynck (Festival de Lasnes, Festival Musiq’3), la contrebassiste Lorraine Campet (Philh. Radio France) ainsi que la Mezzo-soprano Cécile Lastchenko notamment pour un enregistrement réalisé à La Chapelle musicale Reine Elisabeth. Membre ponctuelle d’orchestres de chambre, elle accompagne les violonistes Kerson Leong et Tatiana Samouil lors du festival Garden Party à La Chapelle musicale reine Elisabeth.
Elle a pour partenaires réguliers l’accordéoniste Pascal Contet (Festival Fort en musique, …), les pianistes Catherine Forthomme, Moya Yu-Rolland, le violoniste Yardani Torres Maiani en diverses formations de chambre : Duos, Trios, Quatuor ainsi qu’avec les membres d’Asteria dont l’enregistrement est paru chez Harmonia Mundi dans la collection Harmonia Nova (septembre 2019). Dédicataire de la pièce pour violon et violoncelle Amaro Drom composée par Yardani Torres Maiani et éditée chez Kunzelmann (2021), Natalie prend part à d’autres types de créations musicales notamment pour des Lectures d’œuvres littéraires, pour des créations cinématographiques avec le pianiste Guillaume Vincent et la comédienne et réalisatrice française Julie Durand.
Hélène Bernardy, professeur de chant
La soprano belge fait ses débuts à l’Opéra de Marseille avec Helmwige (Walkyrie), Blumenmädchen (Parsifal) et Jaroslavna (Le prince Igor).
Elle devient ensuite membre de la troupe de l’opéra de Chemnitz, où elle chante Sieglinde (Walkyrie), Donna Anna (Don Giovanni), Mimi (La Bohème), Santuzza (Cavalleria rusticana), Adriana Lecouvreur, Senta (Le vaisseau fantôme) sous la direction d ́Oleg Caetani, ainsi que quelques opérettes : Rosalinde (Fledermaus), Lisa (Pays du sourire), Mariza.
Ensuite, en tant que membre de la troupe du Staatstheater de Karlsruhe, elle chante Aïda, Sieglinde, Elsa (Lohengrin), Rosalinde et La Comtessa (Les noces de Figaro) sous la baguette de Kasushi Ono.
Elle se produit sur différentes scènes internationales : La Monnaie, L’Opéra Royal de Liège, à Tel Aviv, Dublin, Tokyo, Antibes, Rouen, Tours, Paris, Gdansk, Bilbao, Göteborg, New York… dans les rôles de Sieglinde, Senta, Genièvre (Le roi Arthus), Ariadne (Ariadne auf Naxos), Tosca, Elisabetta (Don Carlos), Aïda, Ellen Orford (Peter Grimes), Donna Anna, Marie (Wozzek), Isolde (Tristan und Isolde), Fata Morgana (L’amour des 3 oranges)
En concert avec orchestre, elle chante Erwartung, Les quatre derniers Lieder de Strauss, les Wesendonk-Lieder, les Trakl-Lieder de Boesmans, Shéhérazade, Les nuits d’été de Berlioz, la 9e symphonie de Beethoven, la 2e et la 8e symphonie de Mahler, la mort d’Isolde… à Paris, Tokyo, Görlitz, Osaka, Gdansk, Dublin et Birmingham.
Entre 2008 et 2016, elle est professeur au Conservatoire Royal de Liège et depuis 2016 au Conservatoire de la Ville de Luxembourg.
Walter Grimmer, pédagogue
Doyen des violoncellistes suisses, Walter Grimmer est nommé par Paul Klecki, en 1965, violoncelle solo de l’Orchestre Symphonique de Berne. Il est membre fondateur de la Camerata Bern et du légendaire Quatuor de Berne, bien connu pour ses créations multiples, qu’elles soient de Huber, Lachenmann, Lehmann, Ferneyhough, Rihm, Holliger et d’autres encore.
Avec Igor Ozim et Ilse von Alpenheim, il forme le Trio Arion. Ils enregistreront notamment l’intégrale des trios de Mozart et de Schubert. Avec le pianiste Stefan Fahrni, il jouera pendant une vingtaine d’années.
Walter Grimmer donnera en création suisse les concertos novateurs de Lutoslawski et d’Isang Yun. Il est le dédicataire de nombreuses œuvres, ainsi À l’âme de descendre de sa monture… de Klaus Huber, qu’il créera en 2002. En 2019, il enregistre avec le Quatuor 3G son chant de cygne, le Quintette de Schubert. Sa discographie est large : elle s’étend de l’intégrale des trios de Mozart et Schubert, aux sonates de Brahms, jusqu’aux œuvres phares pour violoncelle de Helmut Lachenmann, Isang Yun, Marco Di Bari, Pascal Dusapin, Klaus Huber, Heinz Holliger…
De 1965 à 2002, Walter Grimmer a formé plus de deux générations de violoncellistes, d’abord à l’Université des Arts de Berne, puis à la Zürcher Hochschule der Künste ZHdK.
Il a participé à de nombreuses masterclasses de Pablo Casals et Enrico Mainardi et fut l’un des premiers élèves de Maurice Gendron. C’est ainsi qu’il a édité le testament musical de son professeur, L’Art du Violoncelle, mais aussi sa version de concert du Pezzo capriccioso de Tchaïkovski. Il a également révisé une série d’Encores et de Bis, inédits pour violoncelle et piano, qui viennent d’être publiés aux Éditions Billaudot.
Noëlle Châtelet, récitante
Universitaire, essayiste et romancière, elle est Présidente d’honneur de la Société des Gens de Lettres, elle fut aussi directrice de l’Institut français de Florence.
Son œuvre s’inspire essentiellement de la problématique du corps et de ses métamorphoses. Elle est l’auteur d’essais dont Le Corps à corps culinaire et Corps sur mesure, de nouvelles dont Histoires de Bouches (Prix Goncourt de la nouvelle), de romans dont La dame en bleu (Prix Anna de Noailles de l’Académie française) et de récits dont La dernière leçon, un texte sur la fin de vie au succès retentissant (Prix Renaudot des Lycéens). Ses livres sont traduits dans une vingtaine de langues. Plusieurs de ses textes ont été adaptés pour le théâtre, la télévision et le cinéma. Par ailleurs, elle est l’auteur de deux films documentaires pour la télévision, sur les greffes d’organes et la grand-maternité.
Soucieuse de développer de nouvelles formes de création, Noëlle Châtelet privilégie désormais le « compagnonnage » et offre sa plume à des sujets et des partenaires divers. L’écriture de pièces de théâtre (dont un entretien imaginaire avec le Marquis de Sade) et de scénarios, ainsi que des textes sur de grandes figures de l’art, de la littérature et de la danse sont désormais sa priorité. Pour le musée Angladon d’Avignon elle a notamment écrit un recueil de lettres fictives de Jacques Doucet, grand couturier et collectionneur de la Belle Époque, par ailleurs, objet d’une performance au musée Angladon et bientôt au 7 L., futur lieu artistique de la maison Chanel à Paris.
La musique occupe une place de choix dans cette nouvelle aventure créative. Les performances scéniques de certains de ses textes, qu’elle interprète elle-même ou avec le comédien François Marthouret, sont la plupart du temps accompagnés de musique live par des musiciens, dont Géraldine Laurent, grande saxophoniste de jazz. Noëlle Châtelet a aussi adapté et lu sur scène, Le Prince Heureux, une nouvelle d’Oscar Wilde, conte musical d’Angélique Ionatos, réorchestré pour des chœurs d’enfants et représenté dans quatre théâtres du 93, en 2018 et 2019.
LES JEUNES TALENTS
Earlene Massonneau, violon – Quatuor ArsMundi
Earlene a commencé le violon à l’âge de 4 ans. Elle débuta alors ses études dans de petites écoles de musique puis entra au conservatoire de Nantes où elle resta 7 ans et par la suite, s’est formée au CRR de Paris notamment auprès de Suzanne Gessner.
Très jeune, Earlene a joué en soliste avec l’orchestre de ces différentes écoles. Elle a également travaillé avec Svetlin Roussev et Nicolas Dautricourt pendant plusieurs années et continue de se perfectionner à leurs côtés.
Earlene finit ses études au CNSMD de Lyon où elle est entrée il y a 5 ans tout d’abord dans la classe de Vladimir Nemtanu puis de Marc Danel. Elle a également obtenu une licence de musicologie et suit en parallèle de son master d’instrument, un master d’orchestre en partenariat avec l’ONL, dans ce même établissement.
Son cursus d’études supérieures lui a permis de jouer sous la baguette de chefs reconnus tels que Mikko Franck, Daniele Rustioni ou encore Anthony Hermus.
Earlene a également participé à différents festivals dont le Festival Pablo Casals où elle a pu rencontrer de nombreux chambristes talentueux, ce qui l’a poussée à intégrer ou bien créer des groupes de musique de chambre avec lesquels elle s’est produite ces dernières années. Actuellement, Earlene fait partie du Quatuor ArsMundi. Elle travaille également en masterclass en tant que chambriste avec des personnes de renom telles que Pierre Colombet (1er violon du Quatuor Ébène) ou bien en solo avec par exemple Julia Fischer.
Parallèlement à ses études, Earlene travaille en tant que supplémentaire dans différents orchestres nationaux (Opéra de Lyon, Orchestre de Bordeaux, Orchestre National de Lyon, Orchestre de Chambre de Paris…), ce qui lui permet d’appréhender les différentes facettes de la vie professionnelle.
Lucile Dugué, violon – Quatuor ArsMundi
Lucile Dugué est étudiante depuis 2018 au CNSMD de Lyon dans la classe de Marie Charvet, Nicolas Meribel et Nicolas Gourbeix. Depuis l’âge de 5 ans, elle a pu bénéficier de l’enseignement de Corinne Pothiers-Denis au Conservatoire de Grenoble, ainsi que de celui de Clotilde Münch. Elle poursuit sa formation au Conservatoire de Lyon dans la classe d’Isabelle Reynaud et Jean Lenert avec qui elle obtient son Diplôme d’Études Musicales en Violon en juin 2015 avant d’intégrer le CNSMDL.
En juin 2021, elle obtient sa Licence de musicologie ainsi que son DNSPM de violon avec une mention spéciale pour la musique de chambre. De septembre 2021 à juillet 2022, Lucile a participé au projet européen Erasmus+ et a étudié à Leipzig, dans la classe de Carolin Widmann. Passionnée de musique de Chambre, elle a été co-fondateur et membre du quatuor Malinconia de 2015 à 2022 qui a notamment étudié avec le Quatuor Debussy et Emmanuel Haratyk. Elle est depuis octobre 2022, membre du quatuor ArsMundi et professeure de violon dans l’école de musique « Ryméa » à Lyon.
Simon Pierron-Sochacki, alto – Quatuor ArsMundi
Simon Pierron-Sochacki naît en 1995 à Bordeaux, mais c’est à Toulouse qu’il découvre l’alto et se passionne pour l’instrument. Après des études au Conservatoire de Toulouse avec V. Apparailly, il intègre en 2016 le CNSMD (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse) de Lyon dans la classe de F. Gnéri, duquel il est diplômé en 2021.
Passionné par la musique d’ensemble, Simon a pu recevoir l’enseignement de chambristes reconnus lors de cours et de classes de maître, comme Y. Markovic (quatuor Danel), A. Sulem (quatuor Rosamonde), ou encore P. Colombet (quatuor Ébène), au sein de différentes formations de musique de chambre.
Son expérience de membre de l’Orchestre de Chambre de Lyon et musicien supplémentaire à l’Orchestre National de Lyon, tout comme sa participation à des orchestres de jeunes lui ont permis de jouer aux côtés de grands chefs et de solistes renommés, comme N. Szeps-Znaider, N. Stutzmann, S. Denève, G. Capuçon, L. Slatkin, D. Stasevska ou encore J. Ehnes.
Attiré par le répertoire contemporain, il a pu travailler avec F. Pierre, O. Auboin, M. Levinas, P. Hurel.
Aurore Alix, violoncelle – Quatuor ArsMundi
Aurore effectue son cursus musical au CRR de Nantes dans la classe de Geneviève Kumer, puis François Girard jusqu’à l’obtention de son DEM. Elle se perfectionne auprès d’Agnès Vesterman, puis durant une année au CRR de Saint-Maur-des-Fossés avec Matthieu Lejeune.
Elle est admise l’année suivante au CNSMD de Lyon, dans la classe d’Yvan Chiffoleau et de Pascal Jemain avec qui elle a pu obtenir son DNSPM (diplôme national supérieur du musicien). Elle aura la chance, au cours de ce récital de fin de licence, d’obtenir le prêt d’un violoncelle Léon Bernardel, grâce à l’association Talents & Violon’celles.
Aurore effectue sa première année de Master avec Emmanuelle Bertrand, et travaille actuellement auprès de Éric-Maria Couturier pour sa deuxième année.
Elle a eu l’occasion de travailler également avec Xavier Gagnepain, Yovan Markovitch, Jérôme Pernoo, Marc-Didier Thirault, Anne Copéry ou Pauline Bartissol, lors de festivals ou masters classes.
Dora Koç, violon
Dora Koç a commencé ses études de violon et de solfège à l’école de musique de Bilkent. Pendant ses études en Turquie, elle a donné de nombreux récitals dans tout le pays, dans des villes comme Ankara, Bursa et Konya. Elle a donné son premier concert avec orchestre en tant que soliste à l’âge de 9 ans en jouant le concerto pour violon en la mineur de Vivaldi dans sa ville natale. À l’âge de 13 ans, elle a été acceptée pour étudier à la Chethams School of Music à Manchester, en Angleterre, avec une bourse d’études. Pendant cette période, elle a eu l’occasion de donner des concerts à Manchester et à Bury et d’acquérir de l’expérience en matière de musique orchestrale et de musique de chambre. Elle a été sélectionnée pour participer à un projet conjoint avec l’institut Barrett-Due à Oslo, en Norvège, et a eu l’occasion de jouer l’Octuor de Chostakovitch en tant que premier violon en collaboration avec les musiciens de l’institut.
Après ses études à Manchester, elle a continué à l’IMEP de Namur en Belgique. Durant cette période, elle a eu l’occasion de donner des concerts en tant que concertmaster de la Camerata de l’IMEP et de jouer à l’Opéra Royal Wallonie-Liège en tant que violoniste remplaçant.
En 2019, elle est acceptée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon en France. Pendant ses études en France, elle a eu l’occasion d’explorer et de travailler sur de nombreuses grandes œuvres de musique de chambre et de donner des récitals à Lyon, en Bourgogne et à Paris. Très intéressée par le répertoire orchestral et lyrique, elle a eu l’occasion d’être invitée à jouer dans les sections de 1er et 2ème violon en tant que violoniste remplaçante dans des orchestres tels que l’Orchestre de Cannes et l’Opéra de Lyon. Après avoir obtenu le 2ème prix d’un concours de concerto au CNSMD de Lyon, elle a eu l’occasion de jouer et de travailler le premier concerto pour violon de Prokofiev avec l’Orchestre National des Pays de la Loire en répétition en tant que soliste.
Elle fait actuellement un double master en interprétation du violon et en interprétation orchestrale en collaboration avec l’Orchestre National de Lyon.
Ayaka Ishiwatari, violon
Ayaka Ishiwatari est née à Tokyo (Japon)
Elle commence le violon à l’âge de 5 ans, et rentre en 2013 à la Toho Gakuen School of Music à Tokyo dans la classe de Yoshiharu Kubo.
En 2020, elle y obtient brillamment sa licence et entre dans la classe de Marc Danel au CNSMD de Lyon, où elle passe son master cette année.
En Master-Class, elle a travaillé avec Alexis Galperine, Johannes Meissl, Keith Robinson, Sibbi Benhardsson et Éric Wong.
En tant que membre des quatuors Lysis et Cong, elle a participé à de nombreux festivals et a fait de nombreux concerts, aussi bien en récital qu’en musique de chambre au Japon, en France, aux Etats-Unis, en Italie et à Hong-Kong.
Léa Paci, alto
Née en 1997, Léa Paci débute l’alto à l’âge de six ans au CRR de Metz dans la classe de Carole Wenisch. Elle poursuit son cursus au CRR d’Avignon jusqu’à l’obtention de son DEM avec Philippe Mouchon, puis Sophie Mouson. En 2019 elle intègre la classe de Miguel Da Silva à la Haute Ecole de Musique de Genève où elle obtient son Bachelor en 2022. Durant ces trois années, elle a pu étudier la musique de chambre avec Gábor Takács-Nagy ainsi que le quatuor Voce.
Également intéressée par l’orchestre, elle rejoint les rangs du Jeune Orchestre Européen Hector Berlioz en 2018, et deux ans plus tard ceux de l’Orchestre Français des Jeunes.
Elle se produit régulièrement dans le cadre de Musique Sacrée en Avignon, ainsi qu’avec divers ensembles dans la région Sud et le bassin Genevois.
Léa effectue actuellement son Master au CNSMD de Lyon dans la classe de John Stulz et Fabrice Lamarre.
Corentin Jadé, contrebasse
Corentin a débuté la pratique musicale à six ans par le violoncelle, avant de se tourner vers la grande sœur contrebasse quelques neuf ans plus tard, l’instrument le plus imposant de la famille des cordes. À la fin du lycée, Corentin arrête la musique, convaincu de ne pas en faire sa carrière, et se destine à l’enseignement avec une licence de Lettres Modernes puis une licence de Philosophie à l’Université de Nantes. Pourtant, au cours de cette dernière, il a l’occasion de renouer avec la musique grâce à des cours d’esthétique et de musicologie, et choisit de revenir vers son instrument pour en faire son métier.
Il intègre le CRR de Nantes, puis l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse avant le CNSMD de Lyon, au sein duquel il poursuit des études de master de contrebasse dans la classe de Cédric Carlier. En parallèle, il a pu jouer avec de grands orchestres de France comme l’Orchestre Opéra National de Montpellier, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon, l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre de Mulhouse et l’Orchestre des Pays de Savoie, ainsi qu’à l’international avec le c/o chamber orchestra à Berlin.
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